A l’heure de la révolution numérique, de l’économie collaborative et de l’interaction client, les entreprises constatent que les modèles économiques classiques s’épuisent, bousculés par des modèles alternatifs adoptés par les nouveaux entrants qui mettent le numérique au cœur de leurs activités.
Face à cette situation, les entreprises doivent rapidement adopter au plus haut niveau une vision globale, objective et partagée sur le numérique, ses multiples impacts sur l’organisation, la gouvernance, les modes de fonctionnement, les relations avec les écosystèmes, les opportunités et risques associés, les décisions d’investissements à prendre, les innovations à porter pour conquérir de nouveaux marchés.
Dans un contexte de désintermédiation et de ré-intermédiation en parallèle, marqué par l’émergence d’acteurs intermédiaires entre l’entreprise et ses clients, l’accès au client ou prospect est une denrée de plus en plus critique dont la valeur explose.
Le client numérique est une personne hybride à multi-facettes – à la fois influenceur et détenteur de pouvoir, consommateur et citoyen, acheteur et usager, expert et producteur de contenu. Il est à la recherche d’expériences efficaces, simples, mobiles, ultra-connectées revendiquant du Low-Cost et de la gratuité et néanmoins disposé à acheter du premium si l’expérience le justifie.
L’ère du client – nouveaux usages, mobile, « big » et « open » data, technologie – et la montée de la peur – cybersécurité, e-réputation, confiance numérique… sont des éléments moteurs conduisant certaines entreprises à se transformer vite afin de préserver des avantages compétitifs. Mais cette prise de conscience de l’urgence numérique reste partielle.
L’heure est à la mise en œuvre par la mobilisation des parties prenantes, par la création des conditions pour générer les innovations de rupture et les nouveaux modèles économiques et sociaux, par l’agilité des organisations.
*Publication de l’IES téléchargeable sur sur http://institutespritservice.com