Chronique
L’accélération de nos modes vie, la perte de sens ont progressivement transformé le stress, réaction initiale bénéfique, en véritable problème générant un ensemble de dérèglements.
L’amélioration de la performance liée au stress des temps anciens laisse place à la maladie des individus et à une moindre performance des organisations, dont l’entreprise.
Il est urgent d’agir mais comment ?
On a pu constater que lorsque l’on sait être plus positif que cartésien, encourager, faire preuve d’optimisme, aider chacun à prendre conscience de l’utilité de son activité, autoriser de la liberté d’action, diminuer la pression d’enjeu, développer l’action, considérer, favoriser l’engagement, cultiver la solidarité de l’équipe ¦ on développe chez ses collaborateurs et chez soi de la motivation.
C’est à dire que l’on va prendre du plaisir à ¦ faire ce que l’on fait.
La motivation constitue une notion centrale. Elle ouvre la voie de la performance dans le domaine économique, à commencer par son coeur vital : l’entreprise.
La notion même d’affectio societatis, consubstantielle de l’entreprise est par nature, facteur de performance si elle parvient, au-delà des seuls dirigeants ou associés, à rassembler salariés et dirigeants dans une vision commune et la poursuite d’un même objectif; l’application des règles de conduite des relations humaines faisant ensuite la différence.
Si la motivation, en accroissant le zèle, est source de performance, voire d’excellence, elle est intéressante également pour la santé.
La motivation provoque du plaisir, celui éprouvé quand on prend conscience que l’on est un des acteurs d’une réussite collective qui nous dépasse. Or le plaisir nous protége notamment des effets toxiques du stress.
Allier performance et santé est donc possible ! Voilà un bel enjeu pour l’entreprise du XXIe siècle.