La crise de 2008 avait donné le pouvoir aux DAF qui, à l’époque, avaient été les premiers à réagir pour prendre les mesures d’adaptation à la situation. Ils ont été les acteurs-clés de la sortie de crise en mettant en place les plans de compétitivité et de protection du cash. Ils ont mis en place les financements nécessaires à l’innovation et à la relance de l’investissement. Ils ont adopté les outils et les KPI nécessaires pour piloter. Les DAF ont été créateurs de valeur financière.
Aujourd’hui, la donne a changé. Face à la concurrence mondiale, la mise en œuvre des changements indispensables et aux ruptures technologiques, il faut des talents pour rester compétitif. L’entreprise fait face à un nouveau problème : les talents sont rares et chers, difficiles à motiver et à garder.
La clé du développement, c’est le capital humain, or qui est le mieux placé pour gérer le capital humain ? Les managers ou les DRH ? Les deux se complètent. Cependant, sur le terrain, nous constatons que le DRH est l’homme-clé et qu’aucun développement ne se fait sans son savoir-faire à gérer les talents. C’est donc à lui de prendre le leadership et d’assurer la cohérence entre les besoins de talents, leur gestion et leur recrutement.
Ainsi, après la création de valeur financière de la dernière décennie, c’est maintenant la création de valeur sociale dont ont besoin les entreprises. C’est le challenge et la mission du DRH de la prochaine décennie.
C’est tellement vrai que les résultats du «Baromètre 2017 des DRH» réalisé par ABV, MERCER et RH&M sont sans appel ! Les DRH sont focalisés sur «le développement des compétences», «le management de la performance», «l’attractivité et la marque employeur», «l’engagement et la fidélisation des collaborateurs».
Après avoir contribué à définir la vision de l’avenir de l’entreprise et de son développement, le DRH apporte sa contribution à la réalisation de la stratégie.
DRH, à vous de jouer, l’avenir de votre entreprise vous appartient.