Déménagement ou réaménagement, la réussite d’un projet de transformation de l’espace de travail constitue un défi majeur pour l’ensemble des collaborateurs et départements d’une organisation.
Se fixer le bien-être collaborateur dans toutes ses dimensions comme objectif de cette transformation est un bon levier pour atteindre une performance globale du lieu de travail et donc de l’organisation.
Ce lieu de travail est l’espace physique où se concentrent au quotidien les enjeux de chaque pôle, parmi lesquels la rétention et la motivation des collaborateurs pour les ressources humaines, les économies d’énergie et de ressources pour les services généraux et financiers, l’exemplarité environnementale pour les équipes en charge du développement durable.
On peut également le voir et le travailler comme un hub de solutions au service de la réussite de l’entreprise et de sa performance, à la fois RH, économique et environnementale, avec le bien-être et l’engagement des collaborateurs comme clé de voûte de la démarche.
La conviction que la performance d’une entreprise dépend de la qualité de vie au travail, et donc des conditions qui permettent de créer un certain bien-être, n’est pas nouvelle. Mais que place-t-on derrière la notion plurielle de bien-être ?
Si la performance physique et fonctionnelle de l’espace répond aux besoins fondamentaux de ses occupants, la question du sens du travail est aujourd’hui essentielle. 51% des jeunes actifs ne souhaitent pas travailler pour une entreprise qui n’a pas d’engagements RSE et 78 % à estimer que la QVT est importante alors que 69 % (presque autant) sont prêts à faire des compromis, voire de vrais sacrifices, pour bénéficier d’un bon environnement professionnel.
Dès lors pour convaincre, attirer et fidéliser les collaborateurs il faut concevoir un espace de travail à forte valeur immatérielle et expériencielle. Replacer le travail personnel effectué au quotidien dans un espace-temps qui est celui de l’organisation permet à chacun de mettre en perspective sa propre contribution à l’histoire commune, mais aussi de répondre au besoin d’appartenance et de sens de son travail.