Alors qu’il y a 140 ans, Jules Verne imaginait que l’hydrogène deviendrait un jour la principale source d’énergie utilisée par l’homme, il est, aujourd’hui, placé au cœur de la recherche et du développement des constructeurs automobiles mais aussi de l’aéronautique. En effet, l’hydrogène étant l’élément le plus abondant dans l’univers puisqu’il est un des atomes composant l’eau, son utilisation ouvre des perspectives alléchantes.
En outre, la pile à combustible, technologie plébiscitée par l’ensemble de l’industrie automobile, pour une rentabilité supérieure à celle de l’essence, possède l’immense avantage de n’émettre ni CO2 ni oxyde d’azote : la combustion d’un kilogramme d’hydrogène libère environ trois fois plus d’énergie que celle d’un kilogramme d’essence et ne produit que de l’eau.
Il est vrai que jusqu’en 2014, l’hydrogène n’était pas considéré comme un carburant d’avenir la France ayant misé sur l’électricité. Mais il faut bien voir que « la pile à combustible n’est pas une concurrente de la voiture électrique à batterie, mais son prolongement pour augmenter l’autonomie. Elle peut doubler son rayon d’action : elle produit de l’électricité à bord et ne rejette que de la vapeur d’eau ».
« Ce vecteur énergétique pourrait arriver bien plus tôt que prévu en France puisque des avancées concluantes ont été réalisées par des constructeurs asiatiques. Le modèle de pré-série de Hyundai et le modèle à hydrogène chez Toyota marquent le démarrage de ce nouveau marché en 2015 ».
Si de nombreuses questions bloquent encore un développement massif des motorisations à hydrogène, notamment la question des infrastructures, il apparaît que les technologies sont prêtes et abouties. L’hydrogène fera son apparition d’ici quelques années, pouvant également servir de carburant à d’autres secteurs tels que l’aéronautique.