L’ouvrage, issu des recherches menées par le «Centre for Design Helen Hamlyn du Royal College of Art» de Londres, avec le soutien d’Haworth, encourage les concepteurs d’espaces de bureau à s’inspirer : des connaissances acquises dans le cadre de bibliothèques universitaires ; de l’impact émotionnel des scénographies théâtrales ; de la mise en place d’événements éphémères dans la ville ; des environnements d’intense collaboration tels que le contrôle du trafic aérien, les services médicaux d’urgence ou les salles de rédaction.
«Life of work» aborde cette vie au travail comme une combinaison de processus et d’expériences, une équation subtile entre ce que nous faisons et ce que nous ressentons. En explorant des environnements analogues, il construit une nouvelle image de l’espace de travail englobant non seulement les paramètres physiques qui soutiennent les processus de travail, mais aussi les expériences émotionnelles des personnes au sein de ces espaces. Plusieurs thèmes et approches semblaient offrir des applications directes à l’espace de travail et fournir des connexions faisant défaut au design des espaces tertiaires.
Les critères communs révélés par chacune des études ont permis de relever quatre valeurs-clés : construction et partage des connaissances ; espaces psychologiquement et expérimentalement riches ; environnements favorisant l’interaction sociale ; haute pression pour être efficaces. Elles guident l’élaboration d’un nouveau cadre, un modèle abordant la relation entre processus et expérience de manière équilibrée afin de créer des espaces de travail appropriés à l’économie du savoir du XXIème siècle. Il s’agit de la flexibilité, de la lisibilité, de l’expérience et du confort qui constituent ensemble une nouvelle approche nommée «Le Modèle Flex».