La première raison est l’impact de la hausse des taux d’intérêt qui a pour conséquence de rendre plus complexes les acquisitions pour l’ensemble des acteurs.
La deuxième raison concerne les conséquences de l’inflation qui provoque un effet ciseau : d’un côté, elle entraîne une hausse des coûts de construction et d’exploitation de l’immobilier et dans le même temps elle réduit le pouvoir d’achat avec une moindre capacité d’acquisition.
La troisième raison est due aux tensions du contexte géopolitique qui perturbent l’organisation des flux financiers favorisant l’invstissement.
La quatrième raison est liée au mur d’investissement nécessaire pour réussir la transition écologique et financer l’adaptation de l’immobilier aux évolutions environnementales. Ces investissements concernent la décarbonation et la rénovation énergétique de la filière immobilière, la réalisation des travaux d’adaptation (îlots de fraîcheur, nouveaux besoins en gestion d’eaux pluviales,…).
La cinquème raison est le bilan questionné de la numérisation de l’économie.
Même si ces évolution se traduisent par de nombreuses mutations, un certain nombre d’éléments permettent d’envisager un début de résolution des difficultés actuelles comme l’existence du pacte Vert ou le développement de nouveaux modèles économiques et types de contrats répondant aux enjeux actuels tels que le Bail Réel Solidaire ou les partenariats publics/privés pour traiter les friches, les permis de construire « sans destination », les permis d’innover,… ou encore la filière du recyclage, encore balbutiante à ce jour, mais qui est en pleine structuration.