Déjà un an que nous vivons masqués, inquiets, isolés. Le monde du travail a été bouleversé et notre rapport aux lieux profondément modifié : désertification des bureaux, questionnements sur la productivité individuelle et collective, organisation du travail à repenser, régression de la vie commune, impact sur la culture d’entreprise, … les conséquences sont nombreuses, pour la plupart néfastes et toutes structurantes pour l’avenir.
Qui aurait pu imaginer que nous serions encore dans le flou, un an après ? Et surtout, combien de temps allons-nous encore attendre avant d’accepter que cette crise, que l’on croyait passagère, risque finalement de durer ?
Car c’est bien l’acceptation qui pourrait nous permettre de rebondir, de reprendre le contrôle de nos vies, d’aller de l’avant. En tant qu’entreprise, nous avons désormais à notre actif un an d’expérience, de recul. Il est temps de prendre des décisions, d’anticiper et de se projeter.
A chaque entreprise de créer sa propre recette et de faire en sorte qu’elle soit la plus pérenne possible. Exit donc les réponses temporaires aux injonctions sanitaires. Et exit également la recette «magique» qui conviendrait à tous. Il existait avant le Covid des modèles d’entreprises différents : des entreprises sans bureau et des entreprises 100% en présentiel, alors pourquoi attendre aujourd’hui de la Société qu’elle nous propose un modèle de travail idéal ? Il n’y a pas de taux «idéal» de télétravail, de taux «idéal» d’occupation des locaux, ou de nombre de m² «idéal» par collaborateur. Et ce qui est bon pour votre voisin n’est pas forcément bon pour vous.
La seule bonne réponse, c’est de commencer à se poser les bonnes questions. Quelle place souhaitent-elles accorder à leurs collaborateurs ? Qu’attendent-elles de leurs bureaux ? Que leurs collaborateurs puissent y travailler individuellement ? en groupe ? échanger ? partager ? se réunir autour des valeurs de l’entreprise ? Quelle place accorder au télétravail et aux nouveaux outils ? Quel impact cela peut-il avoir sur leurs sites ? Faut-il les réduire ? ou au contraire les multiplier ?
Et une fois cette réflexion aboutie, alors l’entreprise peut réfléchir à l’aménagement de ses espaces et faire en sorte qu’ils servent au mieux le modèle organisationnel établi.