C’est la guerre, nous répète-t-on sans cesse, ces derniers jours, sur notre sol, devrait-on dire. Dans les faits, nous le sommes depuis que la France bombarde l’«État Islamique» auto proclamé (donc sans légitimité vis à vis de l’ONU), en réponse aux massacres, dans des conditions abominables, de français (laïques, chrétiens, musulmans et juifs).
Un de mes amis, officier supérieur dans les parachutistes fût en poste avec les forces «Apronuc», au Cambodge pour désarmer les Khmers Rouges. Là, il dut pour la première fois, faire usage de son arme tuant un homme et me confia que se confessant à son aumônier, celui-ci lui répondit (le regardant droit dans les yeux), «Tu as combattu le Diable ! ».
Dans notre société actuelle, nous n’osons plus appeler un chat, un chat. Comme le déplore la journaliste Natacha Polony, au chapitre «Le festival du déni» de son livre «Nous sommes la France».
Il aura fallu cette effroyable tragédie pour prendre conscience de l’amour à l’égard de notre pays et de ce qu’il représente, loué de par le monde. Je ne prendrais que l’émotion provoquée par l’orchestre du Métropolitan Opéra de New York, interprétant la Marseillaise reprise par le public, comme celle du film «Casablanca».
Toutes nos pensées et nos prières sont tournées vers ces innocentes victimes, tombées sans raison, si ce n’est d’exister. La paix soit avec elles.