Un engouement qui touche les jeunes, à la maison comme au travail. En témoigne le succès des ventes éphémères de plantes, dans les grandes villes de France ou l’éclosion de jeunes pousses spécialisées dans l’aménagement végétal intérieur.
La crise sanitaire liée à la COVID-19 et le développement du télétravail ont fait naitre aussi de nouvelles aspirations, qui pourraient être résumées par des bureaux favorisant les échanges interpersonnels et un contact accru avec la nature.
Le végétal a des effets sur des éléments de confort. En présence de plantes, l’humidité relative augmente de manière significative, passant de 25 à 30 %, atteignant ainsi la valeur minimale recommandée (LOHR et al., 1992). D’autre part, la poussière – en partie responsable des toux d’irritation citées dans le « mal des bureaux » – est réduite de près de 20 % avec les plantes (LOHR et al., op. cit.).
A Oslo, l’absentéisme au travail est passé de 16 à 6 % » (FJELD et al., 1998). De plus, les travailleurs qui avaient davantage de plantes dans leur bureau « ont pris un peu moins de journées de congé de maladie et ont été un peu plus productifs au travail »
De même, des travailleurs entourés de verdure seraient 15% plus productifs que ceux qui n’ont pas de plantes autour d’eux, d’après une enquête menée conjointement par des chercheurs de l’université d’Exeter, de Groningen (Pays-Bas) et du Queensland (Australie)[1].
D’autres enfin attestent d’effets positifs en matière économique, comme la synthèse « The economics of biophilia », parue en 2015 aux Etats-Unis.
Un contact bienfaiteur pour la santé humaine comme pour celle de l’environnement.