Le bureau a longtemps été une évidence. Faute d’alternative, son intérêt n’avait pas besoin d’être démontré. La nécessité d’une certaine présence au bureau est souvent encore mal assumée par les entreprises.
Pourtant, cette présence conditionne dans une large mesure la performance pérenne d’une entreprise. Essentiellement pour 2 raisons.
Des interactions plus nombreuses et de qualité qui contribuent à la dynamique individuelle et collective.
La fluidité des échanges est un élément clé de la performance d’un collectif[1]. Or, on imagine aisément que certaines interactions courtes mais fondamentales sont plus fréquentes sur site : apprentissage « par capillarité », réflexion en collaboration, partage des informations intra et inter équipes etc. La spontanéité des échanges est inhérente à la proximité physique.
La fluidité des échanges est un élément clé de la performance d’un collectif[1]. Or, on imagine aisément que certaines interactions courtes mais fondamentales sont plus fréquentes sur site : apprentissage « par capillarité », réflexion en collaboration, partage des informations intra et inter équipes etc. La spontanéité des échanges est inhérente à la proximité physique.
La présence sur site favorise non seulement la fréquence des interactions mais aussi la qualité de celles-ci dès lors que la communication est largement non verbale. Difficile par exemple de savoir quand intervenir ou, au contraire, quand s’interrompre lorsque l’on ne dispose pas pleinement des signaux non verbaux.
Des espaces adaptés aux différentes activités du quotidien
Le domicile peut parfois sembler avoir un avantage pour ce qui concerne les activités nécessitant de la concentration. Mais ce type d’activité correspond rarement à l’intégralité des activités du quotidien. À titre d’exemple, le rôle d’un manager ne se limite pas, par définition, à des activités nécessitant un isolement.
Le domicile peut parfois sembler avoir un avantage pour ce qui concerne les activités nécessitant de la concentration. Mais ce type d’activité correspond rarement à l’intégralité des activités du quotidien. À titre d’exemple, le rôle d’un manager ne se limite pas, par définition, à des activités nécessitant un isolement.
Toute la difficulté réside dans le fait que les activités du quotidien varient selon les équipes : plus ou moins de réunions, de tâches nécessitant une concentration, d’appels téléphoniques, … Seule une approche « flex office » permettra d’offrir une réponse à ces besoins sans démultiplier les m².
Pour comprendre l’intérêt du bureau, il faut dépasser le raisonnement individuel pour penser « collectif ». L’intérêt de l’entreprise nécessite de trouver un équilibre entre les avantages individuels du télétravail (gain de temps, capacité de concentration favorisée par le domicile,…) et la performance collective qui passe par des échanges physiques sur site.
[1] confer notamment “The Impact of the ‘Open’ Workspace on Human Collaboration”, Harvard Business School.