Chronique
Nous pensons au SNES, organisation représentative du secteur français des entreprises de surveillance humaine, que l’avenir du secteur passe par une offre, certes de plus en plus professionnelle, déontologique et qualitative, mais aussi c’est essentiel : de proximité. Et nous estimons, forts de notre connaissance terrain du marché, que pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre, les petites, moyennes et grandes entreprises indépendantes sont particulièrement bien positionnées. Pourtant, une pensée unique ¦ semble vouloir convaincre, jusqu’aux pouvoirs publics eux-mêmes, du contraire ¦
Les grands groupes ont toute leur place mais pas toute la place. D’ailleurs, la taille ne garantit ni la pérennité des emplois, ni la qualité des prestations, ni la rentabilité ¦ dans notre métier d’hommes. N’oublions pas les catastrophes sociales, financières et économiques générées de manière récurrente par de grandes structures, y compris leaders mondiaux ¦ Les grands groupes ont, eux aussi, besoin d’un secteur diversifié. Ils ont d’ailleurs recours à la sous-traitance auprès de PME et TPE, ce qui leur permet de compléter leur offre avec ¦ un service de proximité réactif sur tout le territoire. C’est cela la vraie réalité du marché.
Nous gardons le cap tel que nous l’avons tracé. Le SNES met en oeuvre son plan de mandat adopté pour 2012-2015 : la Fédération inter-régionale SNES avec des Présidents engagés sur le terrain, les Collèges métiers, le consortium FGR qui sera un avantage incontestable pour nos adhérents et valorisera plus encore notre LABEL SNES et ses certifications qualité associées : NF et QualiSécurité. Avec un réseau de 170 entreprises partout en France, nous pouvons apporter à nos membres, par la mutualisation, l’accès direct ou indirect à des services à valeur ajoutée et offrir des perspectives aux dirigeants soucieux d’anticiper l’avenir.