Les répliques étant un phénomène bien connu des sismologues, la révolution en nettoyage n’échappe pas à sa seconde vague disruptive.
Après l’avènement de la robotique du nettoyage de sol de grands espaces (aéroports, centres commerciaux, pôles logistiques, hôpitaux), l’ère du végétal s’annonce tout aussi immédiate mais nécessite également une prise de conscience et d’action de la part des donneurs d’ordre.
Nos sociétés ont de façon irréversible migré vers le développement «durable» : les RSE, QHSE, comités éthiques et environnementaux créés par les ainés en définissent les stratégies et les prescriptions, les jeunes générations les déploieront aussi naturellement que la robotique sera évidence.
Pourtant, les labels écologiques nourrissent plus les rapports développement durable et les cahiers de charges que la réalité des situations : la majorité des sols sont nettoyés à vive allure et à l’eau, les EPI, les pictogrammes, les fiches de sécurité et ses procédures d’utilisation reflètent la présence effective de chimie, d’alcool, de bactéries aussi nocives pour les humains que pour l’environnement.
Les produits d’entretien, du plus quotidien au plus spécialisé, 100% végétal, 100% sans pictogramme, 100% sans COV (Composés Organiques Volatils), 100% biodégradable, existent (même pour les robots !) et déclencheront une seconde révolution dans le monde de la propreté.
Passer d’un nettoyage de sol à l’eau à un nettoyage robotisé 100 % végétal coûte 1 centime d’euro ! Par jour et par m². Le prix de l’hygiène, de la technologie et de l’eco friendly. Le prix annuel de l’édition de 500 rapports développement durable pour un centre commercial.
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Achats et du Développement Durable, je vous propose un test simple : convier vos entreprises de services à une dégustation de leur gamme de produits d’entretien «bio» utilisés sur vos sites. Leur acceptation vaudra tous les labels et cahiers des charges du monde, me semble-t-il.