Déménager son entreprise demande beaucoup de ressources et d’investissements, notamment pour les équipes de l’environnement de travail. Mais c’est aussi un chamboulement pour les salariés. Selon une étude de l’Ifop, c’est la 3ème cause de stress après le deuil et le licenciement. Le stress survient quand il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes imposées par son environnement et ses propres ressources pour y faire face. Il est donc subjectif et notre capacité à le gérer propre à chacun.
Nous avons tous, trois besoins fondamentaux : un besoin de stimulation, de reconnaissance et de structure. Le besoin de stimulation vient à la naissance. Le besoin de reconnaissance est le besoin commun d’être accepté et reconnu par les autres en tant qu’être singulier mais aussi semblable aux autres. Sa satisfaction permet d’élaborer notre image et notre psychisme. Enfin, le besoin de structure est le besoin vital de nous positionner dans le temps et dans l’espace. Cela nous rassure.
Un transfert est pour le salarié un bouleversement de cette structuration du temps et de l’espace auquel s’ajoute parfois le sentiment d’une perte de reconnaissance. Le salarié va perdre ses repères spatiaux, son bureau, ses outils de travail habituels, son organisation de travail. Sans compter que certaines annonces peuvent être amplifiées ou reprises à mauvais escient.
Soyez alors à l’écoute des inquiétudes des salariés, remontez leurs questionnements et leurs croyances pour orienter efficacement la communication. Le DRH pourra, aussi, agir sur le besoin de reconnaissance. Cela passe par une série de validations : la communication arrive-t-elle vraiment à l’ensemble des salariés ? Les managers ont-ils présenté le plan d’implantation aux équipes, partagé avec eux leurs motivations, levé les doutes et les questions ?
Cela passe, au minimum, par la participation des salariés dans les choix d’implantation, par une communication qualitative et régulière, par une visite du nouveau lieu…