À l’aube des départs en vacances sous le soleil mais menacés par une septième vague qui n’est pas celle des surfeurs, nombre de DRH et de DET se posent encore la désormais sempiternelle question de l’intérêt de l’utilisation des bureaux pour les collaborateurs de l’entreprise.
Force est de constater que dans un nouveau contexte où le télétravail est devenu un critère d’évolution sociale mais aussi un levier de productivité pour l’entreprise, où le tiers lieu rentre progressivement dans les mœurs, où le Flex office est soit un moyen de baisse des m² donc des couts, soit un moyen de créer de nouveaux espaces adaptés au NWOW, où les nouveaux arrivants sur le marché du travail enterrent déjà l’hybridation pour promouvoir la notion du swipe office, (où/ comme/ quand/avec qui je veux), la tâche s’avère complexe.
Puiser dans ses fondamentaux et mettre en avant la culture de l’entreprise n’est – il pas le début de la solution ? Intensifier les leviers contributifs des environnements de travail aux vrais objectifs de l’entreprise : accroitre la marque employeur, développer un engagement réciproque entre le collaborateur et la société, augmenter la qualité de vie et des conditions de travail, améliorer la performance RSE de l’entreprise, n’aide-t-il pas à construire la réponse ?
Pour donner envie, ne contraignons pas. Proposons un parcours de services sans coutures au collaborateur, quel que soit son lieu de travail : à la maison pour la concentration, au bureau pour le partage et la culture, dans les tiers lieux pour des expériences inédites ou une mobilité plus simple.
Pour ce faire, il est indispensable de revisiter la chaine de valeurs des services en fonction de la stratégie marque employeur de l’entreprise et des attentes des collaborateurs : des services régaliens, aux empathiques en passant par les «must have», et les «nice to have». À chaque entreprise son modèle de services, de la réponse aux besoins primaires collectifs aux services à la carte individualisés, des services au bureau jusqu’au dernier mètre en home office…
Et les prestataires ? qu’en pensent-ils ? Ont-ils des réponses appropriées ?