Le marché des travaux et de la maintenance du bâtiment a été marqué ces dernières années par des engagements politiques importants tels que la promulgation de la Loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), l’entrée en application des Directives Écoconception et Étiquetage énergétique sur les équipements de chauffage et de climatisation et bien entendu l’accord sur le climat COP 21 signé à Paris.
Autant de mesures qui favorisent une gestion active de l’énergie. Au niveau national, européen et international, l’efficience et la performance énergétiques des bâtiments est plus que jamais une priorité.
Mises en œuvre en France, les modalités d’application des Directives européennes Performance Énergétique des Bâtiments (2010/31/UE), Écoconception (2009/125/CE) et Étiquetage Énergétique (2010/30/UE) sont déterminantes dans l’atteinte des résultats attendus. La stratégie réglementaire de l’Union européenne reposant fortement sur la normalisation, les professionnels français comme ceux qui sont regroupés au sein de l’ACR (syndicat des automatismes du génie climatique, régulation et gestion technique des bâtiments) sont particulièrement impliqués dans cette dynamique, notamment dans le cadre du mandat de normalisation M/480 financé par la Commission concernant la DPEB.
Les normes qui en résulteront (série EN ISO 52000) devront impérativement s’articuler sans ambiguïté avec celles utilisées pour répondre aux exigences des directives Écoconception et Étiquetage énergétique, insiste Dan Napar, président de l’ACR.
Dans ce contexte global de forte évolution des technologies liées à l’internet (IoT) et de mise en œuvre cohérente des référentiels normatifs, les travaux de normalisation en cours sur la performance énergétique globale des bâtiments et de ses équipements devraient, tirer le marché à la hausse et permettre de le réguler.