Alors que se déroule comme chaque année en septembre, la Semaine Européenne de la Mobilité visant à sensibiliser et promouvoir les bonnes pratiques en matière de transport, on assiste aujourd’hui à une véritable transformation des modes de déplacements.
Ce changement radical est porté à la fois par l’émergence rapide de technologies numériques et par les nouvelles attentes des clients, loin devant les considérations économiques et environnementales.
De la même façon qu’il n’est plus nécessaire de posséder un bureau fixe pour travailler, il n’est plus nécessaire de posséder une voiture pour s’en servir. Comme le rappelle l’économiste américain Jérémy Rifkin : il ne s’agit plus d’acquérir un bien, mais d’accéder à une fonctionnalité.
Dans un monde où 70% de la population mondiale se concentre dans les villes, la tendance est à l’abandon de la voiture possédée au profit de services de mobilité partagée comme mode principal de transport avec des tarifs adaptés et flexibles. D’où, le boom de services comme ZipCar ou Blablacar qui selon l’Observatoire de la Mobilité Mondiale du BIPE annonçait en début d’année que : «13% des citadins ont régulièrement recours au co-voiturage, et plus de la moitié des “millennials” dans une ville comme Londres ont recours aux services d’Uber ou de Gett au moins une fois par mois».
Tout cela devient possible grâce à la généralisation des smartphones et le développement d’applications qui donnent accès en temps réel et de façon permanente aux informations nécessaires à la navigation pour limiter les coûts, éviter les embouteillages mais aussi pour commander un taxi ou réserver un co-voiturage.
Et l’innovation n’a pas fini de bouleverser les tranports traditionnels avec l’arrivée des voitures et camions autonomes, la planification de services de transport multimodaux de bout en bout, le péage dynamique pour compenser les pics de trafic…