Dans le cadre du premier Congrès national de la sécurité privée qui s’est déroulé à La Baule les 29 et 30 octobre, le président du GES, revient sur la situation alarmante du secteur et les propositions pour y remédier.
Notre secteur semble maintenu dans un état de léthargie ou d’asphyxie sociale et économique conduisant à une relation perdant-perdant pour tous : plus de 50 % des agents sont au niveau du SMIC, au moment où on nous parle de secteur d’excellence et de continuum de sécurité.
A moyen terme, nous avons la Coupe du monde de rugby en 2023 et les JO Paris 2024 : à ce stade nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas en capacité de recruter, former, pour un mois 25 à 30 000 agents de sécurité privée.Dans ces conditions s’impose à nous la nécessité de parler d’une voix unie et forte. Nous voulons peser de façon déterminante et efficace dans l’écosystème de la sécurité privée.
Nous avons fait une première étape, avec la création du GES.
– renforcer le capital humain des nos entreprises (protection juridique des agents de sécurité) afin d’être acteur de la sécurité globale.
Le continuum de sécurité ne peut être envisageable que si les entreprises de sécurité retrouvent des marges de manœuvres financières et humaines. A ce titre, nous avons fait part de nos interrogations de n’apparaître qu’à la marge dans les communications relatives au lancement de la concertation sur le livre blanc.