Chronique
Dans la droite ligne des Google cars et iCar, les expériences de véhicules autonomes menées par Mercedes, Renault, Audi, Tesla… celles pilotées par les équipementiers Bosch, TRW, Nokia… les systèmes Car Play d’Apple, Windows in the car de Microsoft, l’Open Automotive Alliance fondée par Google, pour Androïd… ou encore l’application Intel in-Vehicle Solutions montrent que la frontière entre l’automobile et l’informatique nomade s’estompe à la vitesse grand V.
C’est ainsi que sortent des limbes des projets comme Car 2X et ses ramifications qui feront, dès 2015-2016, communiquer aussi les véhicules entre eux et avec les infrastructures routières ou autres. À l’instar des objets nomades, les vêtements et les véhicules seront totalement connectés ou connectables (à nous d’en décider !). Les réglementations ne cessent d’évoluer, comme aux USA où la Californie vient d’autoriser les voitures autonomes et en Grande-Bretagne où le gouvernement britannique prépare une législation dans le même sens.
Des brèches ne cessent de s’ouvrir et nul ne pourra endiguer le flot des objets connectés. Nous sommes ainsi en passe de franchir la ligne blanche séparant l’automobile connectée de l’auto désormais mobile et autonome. Celle-ci, connectée au bureau, à son domicile, aux autres véhicules, aux environnements routiers… certains vont jusqu’à prédire le basculement définitif et l’accélération fulgurante dans ce monde mobile et connecté, dès 2016-2017.