Événements à venir

À Paris - Porte de Versailles, l’événement de référence de l’investissement immobilier en France pour l’ensemble de l’écosystème sur tous les actifs et pour tous les territoires.

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Il devient difficile pour les entreprises de trouver des prestataires volontaires pour des marchés ambitieux de maintenance immobilière multi techniques, a fortiori en full FM.
Devant à la complexité croissante et les pénuries de main d’œuvre qualifiée, face à la concurrence et au faible consentement à l’investissement des clients, les prestataires s’inquiètent de marges devenues trop faibles sur la maintenance.
Signe inquiétant, certains grands opérateurs multi techniques se détournent des services aux environnements de travail. Les autres se battent pour obtenir des commandes associées en économies d’énergie, en plus d’une tentation ancienne ; accepter la maintenance et à faibles risques, à condition d’obtenir du chiffre d’affaires sur des travaux. La clé des marchés de maintenance multi technique immobilière ne serait plus dans le levier d’utilité et de productivité réelle et durable qu’elle constitue !
Pour économiser l’énergie au nom de la RSE (coût, impacts environnementaux, décrets), comme pour faire réaliser des travaux bien visibles (AMOA, projets d’investissements, rénovations), les entreprises sont prêtes à « investir ». C’est politique, ce sont des CAPEX. C’est noble.
La maintenance non. C’est de l’OPEX, il faut réduire ! Si les travaux et les économies d’énergie sont plus rentables pour les prestataires, ils ne constituent pas par eux-mêmes des gains de productivité frugale. C’est du one shot, au contraire de la noblesse et la force de la maintenance comme art de faire durer les choses en usage.
A l’échelle de la profession, la sous-valorisation culturelle et financière de la maintenance immobilière perdure et s’aggrave. Elle alimente la baisse de qualité et les déficits en compétences. Elle nourrit la défiance de clients qui achètent trop bas à des prestataires qui ne feront pas ce qu’ils promettent. Il leur faut pourtant des compétences qu’elles n’embauchent plus, pour assurer la continuité de leurs activités et des usages de leurs actifs.
Pour la sobriété et obtenir des gains de productivité durable, les entreprises doivent organiser les conditions de bonnes maintenances. Elles doivent apprendre à payer le prix de ce qui a beaucoup de valeur, même peu visible.
Auteur: Xavier Baron Xavier Baron, Chercheur intervenant BCRH et coordinateur CRDIA