Avec le confinement imposé par l’épidémie de coronavirus, plus d’1/3 des salariés français se sont retrouvés à travailler chez eux, tous les jours, parfois dans des conditions complexes et en urgence avec le risque de se sentir isolés et de perdre pied. Il est important de garder en tête que ce qu’ils vivent actuellement n’est pas représentatif du télétravail classique. Qu’il n’est donc pas possible de demander autant aux collaborateurs qu’en temps normal. Les managers ont un rôle à jouer dans l’accompagnement de leurs équipes, et dans la création de nouvelles habitudes de travail. Ils doivent montrer le bon exemple, être bienveillants, afin qu’un climat de travail tolérant puisse s’instaurer...

Dans la panique, les escrocs n'oublient jamais de travailler. Les activités de "rançonnage" ou de "hameçonnage" sur le web pullulent à la faveur de la crise du coronavirus. Les pirates extorquent de l'argent à leurs victimes en leur envoyant des courriels dont le caractère malveillant est caché sous des conseils pour éviter la propagation du coronavirus, sous un appel aux dons ou sous un message de l'Organisation mondiale de la santé. Il peut s'agir de pièces jointes aussi banales que des fichiers PDF. En l'ouvrant, la victime actionne le logiciel qui va lui subtiliser toutes ses données. Côté bureau, les malfaiteurs profitent du boom du télétravail avec des protections plus faibles, pour pénétrer les systèmes informatiques des entreprises ...

“Nous avons le choix d'accepter 10.000, 100.000 ou 1.000.000 de morts. Nous avons le choix entre grimper l'Everest, le Mont Blanc ou le massif central. C'est notre choix”. C'est l'heure du choix crucial, vital, définitif, insiste le criminologue Alain Bauer. Si le rythme de l'infection n'est pas cassé le nombre de personnes touchées atteindra les trois quarts de la population française. Le virus ne se propage pas. Ce sont les individus qui le diffusent. Nous avons donc le choix entre ignorer l'épidémie en choisissant l'option Néron, qui s'en lavait les mains. Ou la combattre, en lavant les nôtres et en nous organisant pour passer au confinement ciblé, au test généralisé et à la protection pour tous. Ce choix, c'est notre responsabilité...

Les oiseaux chantent à tue-tête, les sangliers se promènent en ville, les dauphins sont de sortie. Avec le confinement, les animaux sauvages et les plantes profitent du calme retrouvé, tandis que les humains, prennent plus le temps d'observer la nature par leur fenêtre. Pour autant, l’ornithologue picard Philippe Carruette n'est pas certain que le monde animal en tire profit sur le long terme. Il faudra aussi gérer la sortie du confinement. Il y aura un besoin de nature, et une surfréquentation qui peut être défavorable à la faune et la flore. Le répit restera de courte durée. Le phénomène le plus important est peut-être que notre attention à la nature change, les personnes confinées réalisant à quel point la nature leur manque...

Ce ne sont pas moins de 26 ordonnances qui ont été publiées dans différents domaines pour tenir compte de la période d’état d’urgence sanitaire. Voici les principales mesures qui intéressent les entreprises : De nombreux reports de délais sont prévus ; Création d’un fonds de soutien des entreprises particulièrement affectées par le Covid-19, pour une durée de 3 mois ; Pendant la même période de 3 mois, les entreprises bénéficiant du fonds de soutien pourront reporter le paiement de leurs loyers, factures d’eau, d’électricité et de gaz afférentes à leurs locaux professionnels ; En droit social, un accord collectif d’entreprise ou de branche pourra autoriser l’employeur en difficulté à décider de la prise de jours de congés d’un salarié ...