Près d’un salarié sur quatre se dit prêt à quitter sa boîte dans l’année si celle-ci ne fait pas un effort pour améliorer la qualité de vie en présentiel comme en distanciel. C’est l’un des enseignements de l’étude JLL 2022, menée dans dix pays et auprès de 4 000 personnes, par Flore Pradère, directrice recherche et prospective. L’épanouissement avant l’argent ! En cause dans ce bouleversement : le boom du télétravail. « Avant la pandémie, on était encore sur un schéma traditionnel qui priorisait la rémunération. Mais l’avènement du travail hybride a bousculé notre rapport à l’entreprise. Les salariés espèrent plus de souplesse de la part de l’employeur qu’avant la pandémie. Ils veulent pouvoir choisir leur temps et lieu de travail en fonction de leurs contraintes pros, persos et familiales. » commente Flore Pradère…

Selon Cédric Paulin, secrétaire général du Groupement des entreprises de sécurité. GES, le secteur est vraiment sous tension. Actuellement, nous souffrons d’une pénurie de 20.000 agents de sécurité, liée au manque d’attractivité du métier, à des salaires jugés trop bas mais aussi à la pandémie de Covid, qui a provoqué le départ de salariés vers d’autres secteurs. Ces derniers ne sont jamais revenus. Pour répondre à cette situation nous prospectons tous azimuts. Nous visons d’abord le bassin des demandeurs d’emploi. Nous allons aussi accélérer sur le plan des formations : à partir de 2023, nous allons passer de 4.000 places par an à un rythme de 4.000 par trimestre...

À quelques pas du centre-ville d’Aubervilliers, commune francilienne proche de Paris, se cache un îlot de verdure. Potager, arbres fruitiers, serres, fleurs… Les jardins de Terre Terre abritent sur près de 3 000 m² un concentré de biodiversité. Créée en 2020 suite à un appel à projets du programme Parisculteurs, Terre Terre fait partie d’un réseau de fermes urbaines imaginé par la Société d'Agriculture Urbaine Généreuse et Engagée (Sauge). L’association implante des potagers au plus près des habitants avec la volonté de les sensibiliser à la transition agroécologique, mais pas seulement. "L’idée est de recréer du lien social à travers une activité saine pour les participants et pour l’environnement", explique Chloé Hervet, Responsable de la ferme…

Selon une étude menée auprès de 501 professionnels en France par Freenow, la voiture de fonction au sein des entreprises est de moins en moins plébiscitée en faveur d’un budget mobilité. Il leur permettrait de sélectionner le mode de transport de leur choix, y compris pour certains déplacements personnels. Les causes de cette popularité : les embouteillages (51%), le coût du carburant (44%) ou bien encore le stationnement (38%). En parallèle, près d’un salarié sur 3 pense que les déplacements professionnels diminueront dans les années à venir, réduisant ainsi l’intérêt de la possession d’un véhicule principalement dédié aux longs trajets. Aujourd’hui, seulement 7 % des travailleurs déclarent bénéficier d’un tel avantage salarial. Pourtant, si leur entreprise leur offrait le choix, 41 % des salariés, soit près d’un professionnel sur deux choisiraient plutôt un budget mobilité, …

Dans le quartier d'affaires des Hauts-de-Seine, le plus grand d'Europe avec ses 62 tours, ses 3,5 millions de mètres carrés de bureaux et ses 180.000 salariés Et un bilan carbone équivalent à une grande ville de 127.000 habitants (1.000 kt CO₂ d'émissions en 2019), le sujet de la sobriété est brûlant. Outre l'éclairage, le chauffage reste en effet une ligne importante de la facture d'énergie d'un bâtiment. Or le principal point noir du quartier est la vétusté des tours, construites dans les années 1970. « La déperdition de la chaleur est plus importante dans une tour. Notamment dans celles qui sont entièrement vitrées, donc propices aux courants d'air l'hiver - nécessitant de les chauffer plus que de raison - et très chaudes l'été, entraînant une climatisation trop importante ». Des détecteurs de mouvements à l'extinction des enseignes lumineuses, les mesures sont nombreuses...