Open-space, desk-sharing, flex office, new ways ofworking : toutes ces transformations de nos environnements de travail font partie des attributs de la nouvelle ère des « bureaux ». Elles suscitent de l'incompréhension, des fantasmes, des peurs, voire du rejet. En impliquant les collaborateurs dans la conception de leurs espaces de travail, les dirigeants peuvent restaurer un climat de confiance propice à l'engagement et à la performance. Si c’est tellement important, c’est que cela aide à créer un environnement dans lequel je me sens en confiance, et dans lequel je suis enclin à faire confiance. Un autre élément crucial est la part que chacun peut prendre : être acteur, ne pas subir.  Pour en faciliter l'appropriation, voire l'attachement, cela implique de co-construire les espaces de travail avec les principaux intéressés…

D’après l’étude Q1 2024, menée par Hotel Hub sur plus de 15 millions de réservations d’hôtel, les entreprises autorisent davantage de voyages nationaux que de voyages internationaux, ces derniers ayant diminué de 19 % d’une année sur l’autre. Les réservations nationales, quant à elles, augmentent en proportion de tous les voyages d’affaires et représentent maintenant 62% de l’ensemble des déplacements, contre 52% au premier trimestre 2023. Alors que l’on observe une reprise progressive des voyages à l’étranger depuis la pandémie, cette baisse des voyages internationaux constatée ce trimestre marque une rupture brutale. Des résultats que Hotel Hub associe à un climat économique incertain, susceptible de pousser les entreprises à davantage de prudence lorsqu’il s’agit d’envoyer un collaborateur à l’étranger…

Toutes les industries sont actuellement transformées, voire disruptées, par la technologie numérique. La restauration y compris : de la commande à l’expérience en magasin en passant par les opérations de cuisine augmentée ou le choix de l’emplacement d’un nouvel établissement, la technologie est aujourd’hui à tous les étages. Cette transformation bénéficie à la fois aux clients et aux restaurateurs. Côté client, les places de marché et les applications mobiles de commande sont le plus grand changement visible. Côté restaurateurs, de nombreux outils digitaux sont apparus pour faciliter les tâches les plus chronophages : coordination avec les coursiers d’applications mobiles, outils de planification des tâches du personnel, appareils de cuisine connectés…

Depuis les résultats des élections européennes, la question du rythme qui sera donné à la transition énergétique occupe l’esprit de pas mal de monde. Les calendriers règlementaires adoptés par la Commission européenne vont-ils être revus, des décisions contraignantes pour les États seront-elles ajournées ? À l’inverse, des plans de soutien à des filières énergétiques durables sont-ils aujourd’hui menacés par la montée des partis populistes dans plusieurs pays et le faible score des listes écologistes ? Il est vrai que depuis plusieurs mois, sous la double contrainte des taux d’intérêt en hausse, de la flambée des prix des matières premières ou de l’énergie, la transition écologique a le blues. Pourtant la donne en matière écologique reste la même, avec ou sans élections européennes…

Selon l’étude publiée par Adecco et le CRÉDOC, 49 % des personnes interrogées sont favorables à la semaine de 4 jours. Elle permettrait de disposer de plus de temps personnel et familial (51 %) et de bénéficier d’un meilleur équilibre de vie (43 %). Cette nouvelle organisation peut donc constituer un levier d’attractivité et aider à réduire les inégalités salariales hommes/femmes. Certains salariés seraient cependant moins avantagés comme les personnes en horaires décalés et les cadres managers, avec de nombreux griefs pesant notamment sur l’allongement et l’intensification des journées de travail qu’un tel emploi du temps entraînerait. De manière très globale, les répercussions économiques de la semaine de 4 jours devront être anticipées…