Dans ce secteur, qui compte 600 PME et ETI (et avec les artisans quelque 50.000 emplois), un tiers travaille pour l'hôtellerie, la restauration ou les bureaux. Si la pandémie a bloqué les projets, elle a aussi poussé les professionnels à réfléchir sur le monde de demain. Et à travailler sur de nouveaux agencements liés au post-Covid. Des compartiments, ou autres cloisons design sont à l'étude, afin de garantir la sécurité des clients, et des salariés. L'idée est d'avoir un mobilier qui puisse s'adapter en fonction du niveau d'alerte, et soit vécu de façon agréable. Autre évolution en vue : la progression des ventes sur Internet car avec la pandémie, les consommateurs ont passé plus de temps derrière leurs écrans…

Dans la perspective de la sortie progressive du confinement, le gouvernement, a accéléré la mise en place du « forfait mobilités durables » prévu dans la loi d’orientation des mobilités. Le décret d’application paru ce jour permet aux employeurs de prendre en charge de manière facultative les frais de déplacement de leurs salariés sur leur trajet domicile-travail effectué avec des modes alternatifs à la voiture individuelle : le vélo, le covoiturage, les scooter et trottinettes électriques en « free-floating », l’autopartage de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène et les transports en commun. L’aide peut aller jusqu’à 400 euros par an et par salarié, exonérés d’impôt et de cotisations sociales…

La reprise du travail donne des sueurs froides aux employeurs pour plusieurs raisons, et notamment parce qu’ils sont inquiets de pouvoir être reconnus responsables de la contamination au Covid-19 de leurs salariés. La loi "prorogeant l’état d’urgence sanitaire", publiée le 11 mai, demande au juge de tenir compte du contexte de crise sanitaire pour évaluer la responsabilité pénale des employeurs en cas de contamination au Covid-19 de leurs salariés. Dans son appréciation des moyens, le juge évalue les moyens matériels, humains, financiers, en fonction des ressources à la disposition des chefs d’entreprise. Parmi les "moyens" figurent les usages professionnels, les  protocoles et fiches métiers publiés par le ministère du Travail…

Alors que la crise liée au Covid-19 fait chuter la production d’énergies d’origine fossiles, celle des renouvelables résiste et devrait continuer à croître en 2020 de près de 5 % – contre 6 % en 2019 et 7 % en 2018. Les énergies renouvelables sont-elles en train de démontrer leur résilience à l’épreuve du Covid-19 ?  Si le secteur a fait face à la 1ère vague, l’avenir reste incertain. Parmi les facteurs qui détermineront le futur du secteur, les faibles prix des énergies fossiles pourraient pousser des Etats à continuer de privilégier ces combustibles traditionnels. La crise économique devrait aussi avoir une influence sur le coût des emprunts, un élément décisif pour les grands projets de renouvelables…

Pour maintenir le moral et la motivation des équipes qui continuent de télétravailler, il faut agir ! Il faut évidemment avoir les outils adaptés pour bien télétravailler : messagerie collaborative, documents partagés, accès sécurisé aux serveurs de l’entreprise, applications pro… Mais ce nouveau mode de travail implique plus de confiance des managers vis à vis des managés et plus d’autonomie des managés vis à vis des managers. Ainsi, il est nécessaire de répondre à toutes les questions avec sincérité, plus que jamais les collaborateurs ont besoin de transparence. Il est aussi utile de trouver des solutions pour recréer de la convivialité avec des applications qui permettent par exemple de prendre des cafés virtuels avec des collègues…