Lors de la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, l’association Paris La Défense a dévoilé les résultats du sondage mené fin septembre auprès de plus de 400 salariés du quartier de La Défense. 61% des salariés sont conscients du gaspillage alimentaire lorsqu’ils déjeunent dans leur restaurant d’entreprise et 71 % sont prêts à modifier leurs habitudes afin de limiter les quantités jetées. Et ce, de multiples façons : 75 % en payant leur pain dans le restaurant d’entreprise, 90 % en confirmant la veille, leur présence au déjeuner et 86 % en acceptant d’avoir un choix plus limité au menu. Rappelons qu’à La Défense, le gaspillage dans les restaurants d’entreprise est estimé entre 6 et 9 tonnes de nourriture par jour...

La chercheuse française, professeure d’économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est colauréate avec les américains Abhijit Banerjee et Michael Kremer, tous trois récompensés pour leurs expériences de terrain dans la lutte contre la pauvreté. Elle est la plus jeune (46 ans) et la deuxième femme jamais récompensée (après Elinore Ostrom en 2009). Ce prix est tout sauf une surprise car elle avait déjà reçu les plus hautes récompenses internationales, du prix princesse des Asturies à la médaille John Bates Clark. Inconnue en France, ses travaux lui avaient valu en 2013 d’être choisie par la Maison Blanche pour conseiller le président Barack Obama sur les questions de développement, en siégeant au sein du nouveau Comité pour le développement mondial…

Sous la pression de la réglementation, les entreprises font évoluer leurs pratiques. Ainsi, la programmation pluriannuelle de l’énergie qui fixe comme objectif de passer à 32% d’énergie renouvelable en France d’ici 2030 (contre 18% actuellement) et de ramener la part de nucléaire à 50% en 2035 (contre 72% actuellement) oblige tous les acteurs, EDF et Engie en tête à développer les renouvelables. Les consommateurs sont un autre vecteur de changements. Les grandes entreprises surveillent comme le lait sur le feu, les retournements de l’opinion. Mais la pression vient aussi des jeunes générations. Pas facile de recruter lorsqu’on œuvre dans une activité considérée comme polluante. Être perçu comme le leader de son secteur en termes d’engagements écolos devient crucial…

Patrick Devedjian, président des Hauts-de-Seine mais aussi de l’établissement public Paris La Défense, ne mâche pas ses mots. La cause de cette colère est l’amendement déposé pour financer les travaux du Grand Paris Express. Cet amendement qui vient d’être voté prévoit une augmentation de 20 % de ladite « taxe bureaux » s’appliquant en Île-de-France afin de créer une zone « premium » (1er, 2e, 7e, 8e, 9e, 10e, 15e, 16e et 17e arrondissements de Paris et les communes de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine, Courbevoie, Puteaux et une grande partie du quartier de La Défense). Cette taxe annuelle passera de 19,31 à 23,18 euros m2 pour  le tarif normal et de 9,59 à 11,51 euros pour le tarif réduit…