Après 34 ans de bons et loyaux services, le réseau mobile 2G prend sa retraite. Lancé en 1992 par France Télecom, il a été le premier grand standard des téléphones portables. Depuis, les générations se sont succédées jusqu'à la 5G lancée en France en novembre 2020. Cet arrêt s’inscrit dans un mouvement mondial de modernisation visant à apporter les évolutions nécessaires aux réseaux. Or, c'est sur ce réseau que sont encore branchés 3,2 millions d’appareils connectés dont 230.000 alarmes d’ascenseurs mais aussi les dispositifs de téléassistance, les alarmes. Malgré les alertes, la Fédération des ascenseurs a appelé en août 2025, les copropriétés et les bailleurs sociaux à "se dépêcher" car au-delà des délais cela risque de faire exploser les charges de copropriété...

Ce braquage met en lumière les failles de sécurité et de sûreté, souvent négligées en entreprise. Cet événement rappelle l'importance d'anticiper les risques pour éviter des dommages matériels et immatériels lourds, comme une grave atteinte à la réputation. La fonction sécurité-sûreté reste généralement associée à un coût par les dirigeants. Il faut souvent attendre un évènement dramatique, le pillage de produits ou de données d'une « valeur inestimable » pour que les lignes bougent. Pour éclairer les dirigeants sur les meilleurs moyens d'y faire face et les conseiller dans leur prise de décisions, un profil classique se détache en matière de sécurité-sûreté, celui des anciens hauts gradés militaires. En plus de leurs rôles de coordination et de conviction auprès des équipes, les directeurs sécurité-sûreté doivent démontrer à leur direction qu'ils sont un centre de gains...

Jusqu'où ira le changement climatique ? L'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle sera inévitablement dépassé ces prochaines années, a admis mercredi 22 octobre le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à un mois de la tenue de la COP30 au Brésil. Le climat est déjà en moyenne 1,4°C plus chaud aujourd'hui, selon l'observatoire européen Copernicus. Les scientifiques soulignent l'importance de contenir le plus possible le réchauffement climatique, chaque fraction de degré supplémentaire entraînant plus de risques, comme des vagues de chaleur ou la destruction de la vie marine. Contenir le réchauffement à 1,5°C plutôt qu'à 2°C permettrait de limiter significativement ses conséquences les plus catastrophiques, selon le Giec...

L’irruption de l’IA n’est pas un épisode technologique. C’est un tournant systémique. Elle ne supprime pas le travail. Elle le reconfigure. Elle le fragmente, le déstabilise, le déplace. Mais surtout, elle agit comme un révélateur. Elle fait remonter à la surface des questions que l’on avait cessé de poser : à quoi sert encore le travail ? À qui ? À quel prix ? Les chiffres le confirment : dans les métiers les plus exposés à l’IA (comme le support client ou le développement logiciel), l’emploi des jeunes travailleurs chute de 13 à 20 %, tandis que celui des profils plus expérimentés progresse. Pourquoi ? Parce que l’IA excelle dans l’automatisation du savoir formel, facilement remplaçable. Le savoir d’entrée. Mais elle échoue sur ce qui fait la profondeur du métier. On fragilise la capacité future de l’organisation à se transformer...

En rupture avec l’Allemagne, la France s’était alignée en début de semaine avec l’Europe. Une position incomprise par de nombreux représentants de la filière, qui se sont étonnés de cette approche illisible et incompréhensible. En prenant à contre-pied les constructeurs, et en marquant contre son camp, la France souhaitait préserver en partie les investissements consenties dans le véhicule électrique, en particulier dans la constitution d’une filière dédiée aux batteries dans le Nord de la France. Face à l’inquiétude du secteur automobile, le président français, Emmanuel Macron, s’est vu contraint d’ajuster sa position. Si 2035 synonyme d’interdiction des moteurs thermiques reste un objectif, celui-ci a plaidé depuis, pour davantage de « flexibilité ». Il faut qu’on « soit intelligent », « garder nos emplois »...