La peur gangrène de nombreuses entreprises. En effet, la culture d'entreprise, les valeurs affichées et les codes de conduite ne constituent pas des garde-fous suffisants, car ils n'ont pas force de loi. Par conséquent, les abus peuvent demeurer impunis, comme l'a tristement illustré le cas de France Télécom à la fin des années 2000 reposant sur les "5M" : management par le stress, mobilité forcée, mouvement perpétuel, mise au placard et mise à la retraite forcée. Cette culture de la peur a un coût évident pour l’entreprise : désengagement des collaborateurs, manque de motivation, de sens et de prise de risque, perturbation des processus décisionnels, etc. Et si la gentillesse, loin des clichés "bisounours", était la clé pour créer des organisations plus performantes et épanouissantes…

A moins de deux mois des JO, et après constat de certains manquements, le Cnaps a jugé utile de publier une fiche qui revient sur les obligations réglementaires des sociétés de sécurité privée exerçant dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques.

Cette fiche pratique rappelle donc de façon synthétique aux entreprises leurs obligations concernant : la vérification des cartes professionnelles et autorisations, la sous-traitance, le travail illégal, le cumul d’activité, la tenue des agents de sécurité privée…

En transformant les usages des professionnels, l'essor de l'intelligence artificielle générative (IAG) bouleverse le travail hybride. Alors que près d’un salarié sur deux pratique désormais le télétravail 1 à 2 jours par semaine, 63 % des salariés anticipent un usage régulier de l'IAG d'ici 2 ans. C'est ce que révèle l’Observatoire du travail hybride & augmenté de la société de conseil en transformation numérique Arctus, qui indique d'ailleurs que 38 % des salariés envisagent d’utiliser quotidiennement l’IAG pour plusieurs tâches. Cette étude révèle également que 66 % des entreprises ont déjà mis en avant le sujet de l’IAG via leurs différents pôles. Parmi ceux prétendant vouloir piloter son déploiement, le DSI se place en première position (16 %), devant la direction de l'innovation/ R&D (14 %) et la direction de la transformation digitale (14 %)...

En matière de transition énergétique, de déploiement de nouvelles motorisations ou énergies, de modes de déplacements alternatifs, il y a des cycles. On a atteint un palier dans les ventes de véhicules électriques ou de vélos, le déploiement des bornes de recharge a, lui aussi, atteint une forme de palier, tout comme son taux de disponibilité. À chaque fois, les commentaires donnent l’impression que l’heure de la stagnation, voire de la décroissance, a sonné. Aujourd'hui, faisons place à l'optimisme et observons les bonnes pratiques. Ainsi, le deux-roues est devenu l’outil de déplacement privilégié par un nombre croissant d’actifs pour se rendre à leur bureau, quelle que soit la météo et qui délaissent les transports en commun ou, mieux encore, leur voiture. On pourrait faire le même constat avec le véhicule électrique…

L'arrivée de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) se distingue par son potentiel transformateur. Souvent perçue comme une nouvelle obligation à laquelle les organisations doivent se plier, c'est avant tout une opportunité de faire évoluer et démontrer la contribution positive à la société et à l'environnement pour les 50.000 entreprises concernées par cette mesure en Europe. En effet, pour rendre compte de son impact extra-financier, les entreprises doivent intégrer éminemment les scopes 1 et 2 de leurs émissions mais aussi le scope 3, soit celles émises par les fournisseurs et les clients. Le cercle devient donc vertueux en y associant toute la chaîne de valeur. Une révolution au centre de laquelle les auditeurs jouent un rôle déterminant en accompagnant les acteurs de …