Malgré l'explosion des outils d'analyse, 82% des acheteurs de voyages jugent leurs données cruciales mais peinent à les exploiter. C'est ce que confirme une nouvelle étude menée par BCD Travel Research & Intelligence auprès de 197 acheteurs de voyages d'affaires dans le monde en avril 2025. Les entreprises accumulent des volumes croissants de données qu'elles peinent ensuite à transformer en actions opérationnelles, révélant un enjeu majeur de fiabilité des informations. Trois quarts des répondants (75%) n'utilisent aucun outil d’IA pour collecter, analyser ou reporter leurs données de voyage. Excel et les tableurs restent utilisés par 81% des acheteurs, à égalité quasi parfaite avec les tableaux de bord des TMC (84%). Les logiciels de business intelligence comme Power BI ou Tableau ne séduisent que 45% des répondants, révélant une maturité technologique encore limitée...

Déposée le 15 décembre 2023 par le député Romain Daubié et restée en carafe en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale, la loi n° 2025-541 du 16 juin 2025 qui doit permettre de simplifier la mutation des bâtiments existants en logements est publiée au « JO » ce 17 juin 2025. Visant initialement les seuls bureaux, son champ d’application a été élargi par le Sénat afin de ne pas exclure les hôtels, parkings et commerces qui constituent également un gisement immobilier important. Selon la Fédération des entreprises immobilières, la reconversion des zones commerciales en entrée de ville représenterait à elle seule un potentiel d’un million de logements. Si elle ne résoudra pas à elle seule la crise du logement, cette loi ambitionne de lever certains freins pesant sur les reconversions afin d’aller au-delà des seuls 2000 nouveaux logements produits chaque année par transformation de bâtiments existants. Pour ce faire, le législateur a instauré deux mesures majeures intéressant le droit de l’urbanisme : les dérogations aux règles fixées par les plans locaux d'urbanisme (PLU) et le permis de construire à destinations multiples, si souvent appelé de leurs vœux par les professionnels...

La ministre du commerce et des PME a annoncé  mardi 17 juin, dans le quotidien Ouest-France, la pérennisation au 1^er janvier 2027 de l’utilisation des titres-restaurants en supermarché ainsi que la dématérialisation des tickets. Cette décision est vivement critiquée par les professionnels de la restauration, qui considèrent qu’il s’agit d’un « détournement » du principe de ces chèques repas. l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, principale organisation professionnelle dans l’hôtellerie et la restauration, parle d’un « mauvais coup porté aux restaurateurs ». Face aux critiques du secteur de la restauration, la ministre a dit étudier la possibilité de mettre en place un double plafond, plus élevé pour la restauration que pour la grande distribution...

Le conseil municipal de Nice a validé une convention permettant à la police municipale de visionner en temps réel les images des caméras situées dans les parties communes de certains immeubles gérés par le bailleur social Côte d’Azur Habitat. Nice, la ville la plus surveillée de France avec près de 5 .000 caméras, entend aller plus loin en intégrant des technologies d’IA capables de détecter automatiquement des comportements suspects. En novembre 2023, la justice avait validé ces expérimentations, écartant les accusations d’atteinte à la vie privée. Le nouveau dispositif reste néanmoins encadré : les images restent la propriété du bailleur, ne sont enregistrées que par ce dernier pour 30 jours maximum (sauf réquisition), et ne peuvent être transmises au CSU qu’en cas d’événement grave...

Si 68 % des salariés expriment une bonne (51 %), voire très bonne (17 %) satisfaction « globale » de leur travail, cette face positive de la médaille ne doit pas faire oublier la lassitude, perte de sens ou frustration qui touche 43 % d’entre eux. Le baromètre « Santé et conditions de travail », réalisé par OpinionWay pour Ekilibre Conseil, du 28 avril au 9 mai 2025 sur Internet auprès d’un échantillon de 1 025 salariés, analyse les « causes racines du mal-être ». Parmi elles, l’enquête permet de faire ressortir des motifs à la fois organisationnels (rythme élevé), relationnels (communication insuffisante et manque d’écoute dans l’entreprise) et personnels (gestion des émotions, sentiment d’inutilité). « Faire bonne figure en toutes circonstances » est considéré comme la première exigence émotionnelle au travail. Face à cette situation, à côté des services « classiques » (médecine du travail, assistante sociale, ligne d’écoute...), certaines entreprises font appel à des volontaires formés pour recueillir la parole de leurs pairs selon le concept de réseau de bienveilleurs développés par le Dr Philippe Rodet...