Après le fiasco du Stade de France, la confiance des Français envers les pouvoirs publics pour sécuriser les événements sportifs remonte. Même en ayant recours à l’IA. Tels sont les principaux enseignements du dernier Baromètre Fiducial/Odoxa sur la sécurité des Français. Après une légère amélioration à l’automne, les Français sont aujourd’hui 48 % à se dire confiants. La publication du projet de loi spécifique à l’organisation des Jeux de Paris n’y est probablement pas étrangère, d’autant que les principales mesures de sécurité sont largement approuvées par les Français. Ainsi, nos concitoyens soutiennent le recours à l’IA dans les stades (89 %) et sur la voie publique (74 %). En ce qui concerne l’utilisation des scanners corporels, 84 % des Français considèrent qu’ils sont plus efficaces qu’une palpation pour détecter les objets dangereux...

Un test à grande échelle de la semaine de quatre jours tout en conservant le même salaire au Royaume-Uni, réalisé entre juin et décembre 2022, a largement convaincu les entreprises qui l'ont expérimentée. L'expérience a été "très, très positive" et la différence se voit "au quotidien" chez les salariés qui arrivent au travail au début de la semaine après avoir eu trois jours de repos, beaucoup plus positifs et avec beaucoup plus d'énergie. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a très légèrement augmenté pendant l'essai (+2%), l'absentéisme a chuté de 66% et le nombre de candidatures a augmenté de 88%. De manière générale, l'étude révèle que les entreprises n'ont pas été pénalisées par ces semaines allégées. On constate  aussi des améliorations significatives en matière de santé physique et mentale, avec des taux de stress et de fatigue en diminution…

Après avoir mis en demeure la première banque française, le 26 octobre dernier, Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre affaire à tous sont passés à l’étape supérieure en assignant BNP Paribas devant le tribunal judiciaire de Paris pour non-respect de la loi sur le devoir de vigilance. Il s’agit ainsi du premier contentieux climatique visant un acteur financier. Les associations demandent à BNP Paribas de mettre fin à ses soutiens financiers aux nouveaux projets d'énergies fossiles et d'adopter un plan de sortie du pétrole et du gaz". À ce jour en France, une dizaine d’affaires sur le devoir de vigilance sont en cours. Le groupe EDF a par exemple été assigné en justice en 2020 pour son projet de parc éolien sur les terres de la communauté autochtone mexicaine d’Unión Hidalgo mais la plus aboutie vise TotalEnergies pour son projet de pipeline géant Eacop en Afrique...

En France, près de 200 000 abandons de poste ont été enregistrés au premier semestre 2022. Ces abandons de poste sont quasiment tous des départs définitifs, dans 94 % des cas. Dans la très grande majorité, 116 000, alors que les salariés étaient en CDI. Ils sont principalement concentrés dans les secteurs "du commerce, des transports et de l’entreposage". "C’est beaucoup moins vrai dans l’industrie ou la construction par exemple, où les salaires sont un peu plus élevés".Mais la donne a changé. "Jusqu’ici les salariés qui abandonnaient leur poste misaient sur le fait d’être licencié pour pouvoir bénéficier de l’assurance-chômage. Depuis la loi de décembre dernier, ils sont considérés comme des démissionnaires et ne peuvent donc plus prétendre à une indemnisation", conclut la journaliste. Le nombre de ces démissions masquées pourrait alors baisser...

En quelques années, Paris est devenu un aimant pour les start-up de micromobilité partagée (vélos, trottinettes et scooters électriques). Une étude comparative permet pour la première fois de cerner le profil des utilisateurs de ces services lancés par des start-up et de savoir quels modes de transport ils auraient utilisé si ces derniers n'existaient pas. Le premier constat est que l'usage de la micromobilité est très genré et plutôt masculine. Les usagers de ces services, tous modes confondus, ont un âge moyen compris entre 31 et 34 ans, les aficionados des trottinettes étant les plus jeunes (31 ans). Ils sont majoritairement actifs, avec une surreprésentation de cadres (56 % pour le vélo, 55 % pour les trottinettes et 61 % pour les scooters en free floating). Ils sont surtout des anciens usagers du bus, du métro, du Tram ou du RER...