Trois mois après sa mise en œuvre, le plan covoiturage du quotidien séduit toujours plus avec 2,7 millions de trajets effectués au cours du premier trimestre 2023. Un dynamisme de l’activité qui s’explique principalement par la prime de 100 euros. Cette dernière a permis d’engager près de 80 000 conducteurs à la pratique, après qu'ils aient réalisé leurs premiers trajets en covoiturage courte distance. Un effet également perceptible sur les trajets longues distances, avec 120 000 nouveaux conducteurs sur les trois derniers mois. Le gouvernement ne compte pas en rester là et lance une campagne de sensibilisation, tout en renforçant la lutte contre les fraudes. Outre les annonces gouvernementales, BlaBlaCar annonce la finalisation de l’acquisition de Klaxit au sein de BlaBlaCar Daily, annoncé le 15 mars dernier…

Le nouveau décret dits Bacs (Building Automation and Control Systems), relatif aux systèmes d'automatisation et de contrôle des bâtiments tertiaires, est paru au Journal officiel le 8 avril. D'ici au 1^er janvier 2025, tous les bâtiments tertiaires neufs et existants, pour lesquels le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, a une puissance nominale supérieure à 290 kilowatts (kW), devront mettre en place des systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB). Cette mesure, déjà prévue pour les bâtiments de plus de 2 000 m² étend l'obligation d'installer des systèmes GTB à tous les bâtiments tertiaires autour de 1 000 m^2. Autre changement : la clause de dérogation pour motif économique. Un gestionnaire de bâtiment doit dorénavant pouvoir démontrer un temps de retour sur investissement supérieur à dix ans pour être exempté… 

Les chiffres sont sans appel. Au 1er trimestre 2023, l'investissement dans l'immobilier d'entreprise - bureaux, commerces, locaux d'activité et entrepôts - a chuté de 35 % en France par rapport au 1er trimestre 2022, à 3,3 milliards d'euros, selon les données d'Immostat. Soit un niveau inférieur de 40 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. La baisse atteint 21 % pour l'Ile-de-France, à 2,4 milliards. Le coup de frein avait été encore plus net au 4ème trimestre 2022, avec un recul de 52 % des investissements en France et de 62 % en Ile-de-France. Les investisseurs sont à la fois plus attentistes et plus exigeants. Seuls les biens très centraux, adaptés aux nouveaux modes de travail et répondant aux dernières normes environnementales trouvent grâce à leurs yeux…

C'est un symbole de taille. Plus des trois quart des salariés souhaitent un travail en adéquation avec la lutte contre le changement climatique, selon une nouvelle étude, publiée début avril par l’Unédic, organisme qui gère le régime d’assurance-chômage. Preuve de la prise de conscience des actifs, un quart d’entre eux envisagent de changer de métier, d’entreprise ou de secteur pour mettre leur vie professionnelle en cohérence avec leurs préoccupations écologiques. Cette tendance de fond a été baptisée la "démission consciente".  Cette aspiration à un travail qui a du sens est de plus en plus relayée dans le monde économique. Entre l'écosyndicalisme, les collectifs étudiants comme le Réveil écologique et leurs aînés des Alumni for the planet... la pression monte sur les entreprises…

Le chantier titanesque du village des athlètes des Jeux olympiques de Paris 2024 qui s’étend sur 52 hectares bat son plein en Seine-Saint-Denis et devrait être livré en mars 2024. Vitrine des ouvrages réalisés pour organiser cet événement planétaire dont le budget global s’élève à 4 milliards d’euros, le village olympique hébergera 14.250 athlètes et accompagnants qui participent à la compétition. Il accueillera ensuite, en 2025, des logements familiaux et étudiants (dont 25% de logements sociaux), des commerces, des bureaux et des services. Ce sont 6.000 habitants qui vivront sur le site, une fois les JO terminés. Si la phase de gros œuvre est déjà terminée dans la plupart des bâtiments, des milliers d’heures de travail sont encore nécessaires avant de pouvoir recevoir les meilleurs athlètes du monde…