Cinq ans après le Covid-19, le télétravail – le plus souvent en mode hybride – reste controversé. On observe même un recul du travail à distance dans plusieurs grandes entreprises comme Tesla, Google, Apple ou Ubisoft. De nombreux arguments sont avancés : le manque de cohésion sociale, la perte de créativité et de productivité… Pourtant, de nombreux travaux montrent que le télétravail augmenterait la productivité et favoriserait même l’innovation. Les entreprises se tromperaient-elles de cible quand elles font le procès du télétravail ? Derrière les arguments en faveur d’un retour au bureau, il semblerait que les véritables motivations soient parfois moins avouables : ce serait une façon déguisée de pousser les collaborateurs à la démission. Cette différence de perception pourrait bien déboucher sur un grand divorce…

Pointée du doigt pour sa capacité à propager les microbes, la pratique de la bise avait très fortement diminué pendant la pandémie. Depuis, elle a repris du service dans la sphère privée mais n'a jamais vraiment redécollé au bureau. Une évolution des pratiques qui a soulagé certains salariés pour qui la bise s'apparentait à « un calvaire ». D'autres regrettent la disparition de ce rituel, qu'ils jugeaient « important », « sympathique » et « convivial ». Mais alors, qu'est-ce qui a remplacé la bise ? « Il n'y a pas un salut unanime », on observe une prédominance des « checks » dans l'univers start-up et d'un simple « bonjour » parfois accompagné d'un salut de la main dans les milieux plus corporate. En ne faisant plus la bise mais en la remplaçant pas un signe de tête, nous prenons plus en considération la personne que nous saluons car nous nous efforçons d'avoir un contact visuel et donc un réel intérêt pour elle…

L'arrêté modifiant à la hausse le calcul des avantages en nature pour les voitures de fonction est paru ce 27 février 2025 au Journal officiel. La réforme s’applique depuis le 1er février pour les nouveaux véhicules mis à disposition des salariés. Les modèles électriques bénéficient à présent d’un abattement de 70 %, à condition de bénéficier d'un bon score environnemental. L'arrêté ne se limite pas aux seules voitures de fonction. Il est étendu aux bornes de recharge. Jusqu'à fin 2027, l’installation et l’utilisation d’une borne de recharge sur le lieu de travail ne seront pas considérées comme un avantage en nature taxable. En revanche, lorsqu’une borne est installée au domicile du salarié avec une prise en charge partielle de l’employeur, cet avantage sera exonéré de cotisations sociales jusqu’à 1 043,50 euros (1 565,20 euros pour une borne de plus de 5 ans)…

L’étude de Yousign portant sur un large échantillon de 4.000 actifs en Europe relevant de tous statuts professionnels, confirme le rôle clé de la signature électronique dans la confiance numérique. Son usage est en augmentation. À ce jour, plus d’1 travailleur sur 2 (soit 54 %) utilise la signature électronique dans son cadre professionnel. Cette proportion était de 44 % dans le dernier baromètre, soit une augmentation de 10 points d’une année sur l’autre. Les métiers de la finance, du juridique ou des RH font largement appel à la signature ou aux cachets électroniques, avec 70 % des salariés qui l’utilisent. Ils sont suivis par les fonctions de secrétariat, les services généraux, les achats et l'IT. Définis par la réglementation européenne eIDAS (electronic identification and trust services) 3 niveaux de confiance définissent la portée juridique de l'e-signature en fonction de la nature des opérations...