Le Prix Versailles, qui distingue chaque année les plus beaux ouvrages d’architecture du monde, vient de dévoiler sa « Liste 2025 des plus belles gares du monde ». Verdict : deux d’entre elles sont françaises. Il s’agit de la gare Saint-Denis Pleyel, la future porte d’entrée du Grand Paris Express imaginée par l'architecte japonais Kengo Kuma. Poète du minimalisme japonais et star des concours internationaux, Kuma y a troqué le béton pour le bois. Résultat : une structure de 35 mètres de haut, lumineuse, douce. Et, détail charmant, une centaine de sculptures inspirées des Vénus paléolithiques ornent l’atrium. À quelques stations au sud, Villejuif-Gustave Roussy, œuvre de Dominique Perrault, assume le rôle de son pendant en métal. L’architecte de la BnF signe ici un cylindre de 70 mètres de diamètre où l’inox, poli ou perforé, projette des reflets...

Les Cahiers du CRDIA (Consortium de Recherche de l’Ile Adam) vous informent à un rythme bimensuel des dernières innovations relatives aux objets de leurs recherches sur le FM. Ils sont en accès libre avec au sommaire de ce cahier, 3 sujets :

1.     Voyage au pays de l’Hospitality Management : les leçons d’une mode

2.     Accroitre la performance des espaces par l’encastrement des services

3.     Pourquoi les personnes occupant un emploi « essentiel » sont-elles si mal payées ?  (I/II)

En pleine vague de backlash écologique, le web-documentaire Éclaireurs d’Hélène Cloître et Arthur Gosset redonne chair à la transition écologique. On y découvre Mahault, vendeuse à Quimper, qui milite chez Leroy Merlin pour ouvrir un service de location ; Soizic, gendarme à Saint-Brieuc, qui se bat pour que son application Enviro’Gend permettant de signaler les infractions environnementales soit déployée à l’échelle nationale ; Julien, doctorant dans le bâtiment, qui a mis au point un ciment bas carbone, sans sable et à base de terre cuite ; et Sophie, cheffe d’entreprise, qui remet en cause la croissance à tout prix, quitte à fermer certaines activités de sa société. Ces 4 "éclaireurs" partagent une conviction commune : la transition écologique n’est pas une posture, mais un travail quotidien, concret, parfois ingrat et profondément transformateur...

L'industrie du voyage d'affaires montre des signes de résilience. Selon la dernière enquête de la Global Business Travel Association (GBTA) publiée le 30 octobre, l'optimisme progresse dans un contexte pourtant marqué par de fortes incertitudes. Cependant, près d'un tiers des travel managers (30%) anticipent une baisse des dépenses de voyage pour 2025, estimée à 19%. Un chiffre stable par rapport à l'enquête de juillet. Au-delà des chiffres, l'étude révèle une transformation profonde des pratiques. Près de quatre travel managers sur dix (39%) constatent une augmentation des voyages "liés", combinant plusieurs réunions et destinations. Un tiers observe également des séjours plus longs, tandis que 32% notent une diminution des déplacements d'une seule journée...

Le « coffee badging » se produit lorsque les employés font une apparition éclair au bureau, juste assez longue pour être remarqués, avant de retourner travailler à distance. Stupéfiant ? 58% des travailleurs hybrides adoptent cette habitude, privilégiant les interactions sociales à la productivité sur site. Ce chiffre alarmant souligne l’ampleur du phénomène et ses profondes implications pour la culture d’entreprise. Cette tendance, particulièrement prisée par les jeunes générations, reflète une quête d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour beaucoup, c’est une stratégie d’économie face à l’inflation galopante : en 2023, une journée au bureau coûte en moyenne 47 € (transport, repas, garde d’enfants). Mais c’est aussi une forme de résistance passive contre des politiques jugées obsolètes, reflétant un désaccord silencieux, mais significatif...