Le secteur ne tourne encore qu'à 72 % de son niveau de 2019 mais entrevoit le bout du tunnel selon le baromètre annuel Amex GBT. Le rail avait repris plus vite que l'aérien, porté par un resserrement des trajets sur des destinations plus domestiques. Mais ce n’est plus le cas, fin 2022. Par ailleurs, les voyageurs d'affaires veulent se déplacer de manière plus responsable et 66 % affirment mesurer leurs émissions de CO₂ contre 53 % un an avant. Si les modes évoluent, le type de déplacement aussi. C'est le grand boom des événements internes, notamment dans les PME/PMI. On parle maintenant de voyage professionnel plus que de voyage d'affaires, car il s'agit de garder un lien fort avec ses collègues, d'engager ses collaborateurs, et plus seulement de réaliser des objectifs commerciaux…

Chaque année, depuis 2002 en France, la société Great Place to Work audite à leur demande plusieurs centaines d'entreprises. Le fait saillant de cette édition 2023 est le haut niveau de sélectivité avec 100 entreprises labellisées sur les 489 auditées, soit environ 20 %, contre 93 sur 338 l'an dernier. Au-delà du palmarès, ces entreprises présentent 3 grands traits communs. D'une part, ce sont des organisations qui considèrent le collaborateur comme un individu et non pas comme une force de travail. D'autre part, elles présentent une culture très éthique, avec un management de proximité pratiquant une communication ascendante et descendante. C'est aussi une culture collaborative qui valorise l'esprit d'initiative tout en sécurisant la prise de risque…

En 2021, les partenaires sociaux du secteur et des représentants des clients, acheteurs publics et privés, s’étaient réunis pour réfléchir à la revalorisation de ces métiers. L’occasion de dénoncer des pratiques d’achat « low cost » au détriment des rémunérations et des conditions de travail des salariés. « Je suis extrêmement déçu du peu de suivi de cette conférence de progrès. Alors que nous avons augmenté les salaires, le montant des contrats publics de nettoyage n’a cessé de diminuer avec, par ailleurs, de plus en plus de contraintes sur les cahiers des charges », déplore M. Jouanny, président de la FEP. Il était acté pour 2023 une hausse de 5,5 % en 2 temps, soit 11 % en 2 ans, alors qu’avec l’inflation, les coûts ont augmenté de 16 %. Dans un secteur où les marges sont faibles, de l’ordre de 3 % en moyenne, l’équation est difficile à tenir…

La nouvelle présidente de l’IDET, Séverine Guerin Pilverdier qui succède à Latifa Hakkou, a été élue hier soir, lors de l’AG ordinaire de l’IDET. Aujourd’hui directrice de l’environnement de travail et de l’immobilier chez BNP Paribas Real Estate, elle a démarré son parcours professionnel dans la communication interne, dans l’accompagnement et le déploiement de grands projets de restructuration avant de poursuivre dans le monde de l’immobilier. Elle a notamment piloté le célèbre projet Métal 57, à Boulogne-Billancourt, qui a récemment été récompensé aux Mipim Awards. Son programme s’articule autour de trois axes : Fédérer par les valeurs ; Élargir la légitimité des métiers de l’environnement de travail ; Fidéliser les adhérents, attirer de nouveaux profils…

C'est un chiffre qui peut paraître surprenant : 46% des employés interrogés par l’entreprise Software advice admettent que leur travail est surveillé à distance par leur employeur. Suivi des heures de connexion et de déconnexion, suivi de la liste des tâches, des communications numériques… Tout cela est possible mais tout n’est pas autorisé. Si un travailleur estime que la surveillance est excessive, il peut saisir l’inspection du travail ou adresser une réclamation à la CNIL qui pourra mettre en demeure ou sanctionner l’employeur. D’autre part, cela peut aussi être inquiétant quand on regarde les effets que cela produit sur le moral des salariés surveillés. 48% estime que se savoir surveillé nuit à son moral et 41% que cela a des impacts négatifs sur la confiance qu’ils ont dans leur entreprise…