« Le bâtiment représente 43 % de la consommation énergétique annuelle française et génère 23 % des émissions de CO₂. La décarbonation de la société ne se fera pas sans lui », rappelle le directeur du Mondial du Bâtiment qui réunit trois salons - Batimat (bâtiment et architecture) ; Idéobain (métiers de la salle de bains) ; Interclima (génie climatique) -, ce lundi pour quatre jours, à Paris. Quatre tendances montent en force : les ciments et bétons bas carbone, point de passage obligé de la nécessaire révolution de la construction ; la préfabrication ou la capacité à produire des éléments de construction hors site et en amont ; les bâtiments à énergie positive ; les matières biosourcées d'origine minérale et le bois en particulier…

Cette opération permet à Bouygues de devenir un acteur mondial de premier plan sur le marché porteur des services multi-techniques « dont les activités sont au cœur des transitions environnementale, industrielle et numérique » précise le groupe. Un nouveau métier s’ajoute donc désormais aux activités de construction (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas), médias (TF1) et de télécoms (Bouygues Telecom). Pour constituer cette nouvelle entité, qui conservera le nom Equans, les activités du pôle Energies & Services de Bouygues, actuellement rattachées à Bouygues Construction, rejoindront début janvier 2023 celles d’Equans. Le nouvel ensemble deviendra le premier métier du groupe en termes de chiffre d’affaires (environ 17 milliards d’euros), et en nombre de collaborateurs (environ 97 000) …

Face à la flambée des coûts de l’énergie et sans attendre les annonces gouvernementales, nombre d’entreprises ont mis en place des mesures et amener les équipes à adopter les bons réflexes. Eteindre la climatisation – quitte à adapter les horaires de travail en période de canicule –, inciter les salariés à éteindre les éclairages et les machines, réduire la température dans les locaux, tout cela fait partie du b.a.-ba du patron lancé dans la « chasse au gaspi ». Mais cela ne saurait suffire d’autant que, pour les entreprises, l’enjeu est double : diminuer la consommation pour éviter les coupures d’électricité, mais aussi réduire la facture finale. Et là aussi, de nombreuses sociétés ont anticipé, installant notamment des systèmes de chauffage plus économes…

Chaque trimestre, ImmoStat, Groupement d’Intérêt Economique réunissant les 4 principaux conseils en immobilier d’entreprise (BNP Paribas Real Estate, CBRE, JLL et Cushman & Wakefield) présente les grands indicateurs du marché de l’immobilier d’entreprise. A la fin du mois de septembre 2022, la demande placée de bureaux en Ile-de-France (volume des transactions locatives et ventes à utilisateurs) s’élève à 1.488.300 m2, soit une hausse de 20 % par rapport à la fin du mois de septembre 2021. Le 3ème trimestre 2022 totalise 459.900 m2 s'inscrivant ainsi en hausse de 11 % par rapport au 3ème trimestre 2021. En France, le marché de l’investissement se porte bien. Ainsi, 19,7 Mds€ ont été investis depuis le début de l’année en immobilier d’entreprise en hausse de 34 % par rapport au même cumul l’an dernier...

À l’heure où les automobilistes jouent des coudes dans les stations-service et rivalisent de patience pour essayer de faire le plein de carburant, une question se pose : est-ce que ça irait mieux avec un parc automobile électrique ? Bien sûr, il n’y aurait plus à craindre les conséquences des grèves dans les raffineries (même si elles pourraient se déporter dans les centrales d’EDF…). Mais en matière de voiture électrique, le vrai enjeu réside toujours aujourd’hui, dans la réussite du déploiement des infrastructures de recharge. En France, l’objectif (toujours non atteint) des "100 000 bornes publiques fin 2021", donnait déjà une petite idée de l’ampleur des investissements à consentir. De quoi susciter de nombreux appétits de la part des investisseurs et également des constructeurs automobiles...

Les trois partenaires se sont associés pour proposer à leurs clients une solution intégrée de smart building et smart workplace, destinée au pilotage et à la gouvernance des bâtiments connectés. C'est en se rencontrant à plusieurs reprises chez des clients qu’ils ont décidé de rendre leur savoir-faire complémentaire. Ils apportent d'un même bloc, conseils sur le smart building, solutions d'efficacité énergétique, électrification du bâtiment, gouvernance des données et services aux utilisateurs, notamment par l'IoT et la maintenance prédictive. Leur principal challenge a été d'interfacer leurs solutions et de faire converger IT et OT, c'est-à-dire technologies informatiques et opérationnelles. La solution affiche par ailleurs la réversibilité des données…

Ce nouveau mode d'organisation de l'espace de travail qui consiste à ne plus avoir de bureau attitré et à changer d’espace en fonction de ses missions, ne fait pas l’unanimité auprès des salariés. Perte de territoire, déshumanisation de l’entreprise, manque d’ancrage... Si le flex office présente son lot d’avantages pour les entreprises en leurs permettant de gagner de précieux mètres carrés, il soulève effectivement plusieurs sujets sensibles du côté des salariés.  Il cultive notamment le sentiment de déconsidération chez les salariés. Le risque ? Que l’attachement à l’entreprise disparaisse et que le désengagement progresse. À moins que la pratique soit bien accompagnée et que les managers soient également préparés à ce changement de paradigme…

Près de 4 mois après la mise en redressement judiciaire du fabricant de cloisons amovibles pour bureaux et salles blanches Clestra Hauserman, le tribunal judiciaire de Strasbourg a rendu jeudi son jugement. C'est le groupe familial Jestia, une holding basée à Paris, qui reprend l'entreprise et 283 de ses 369 salariés en France, plus 9 postes en reclassement. Le groupe Clestra, qui avait réalisé 145 millions de chiffre d'affaires en 2021, avait été placé en redressement judiciaire cet été en dépit d'un carnet de commandes rempli. En cause : unecyberattaque.  Jestia  qui réalise un CA de 83 millions d'euros et emploie 810 équivalents temps plein est spécialisé, via son entreprise Mobidecor située à Bonson (Loire), dans le mobilier de collectivités, scolaire et de bibliothèques, ainsi que dans l'agencement sur-mesure…

Le financement de la transition écologique n’a jamais semblé aussi urgent que sous la pression des crises climatique et énergétique, toutes deux liées à notre addiction aux énergies fossiles. Après une décennie de « sous-investissements chroniques » en France, on observe à la fois une note d’espoir et des motifs d’inquiétude, indique l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) dans son panorama annuel, publié ce jour, en plein débat budgétaire. Le cercle de réflexion montre que les investissements publics et privés consacrés au climat ont fortement augmenté en 2021, pour atteindre 84 milliards d’euros, en hausse de 18 % par rapport à 2020. Mais ce sursaut reste « fragile » préviennent les experts, et il faudra encore beaucoup accroître ces dépenses pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et réduire durablement la dépendance au charbon, au pétrole et au gaz…