A l’instar des loueurs longue durée de voitures, BeeToGreen se penche sur la deuxième vie des vélos qu’elle loue aux entreprises. Une préoccupation qui se traduit notamment par un partenariat avec Loewi, spécialiste de la reprise, du reconditionnement et de la revente de vélos. Les premiers résultats sont prometteurs. les ventes de vélos reconditionnés ont progressé de 50 % par rapport à l’année 2024. Et pour cause, les modèles d’occasion sont proposés à des tarifs en moyenne deux fois moins chers. "Grâce au reconditionnement systématique des cycles, l’objectif est de prolonger au maximum leur durée de vie, permettant ainsi de revaloriser plusieurs centaines de vélos chaque année", complète BeeToGreen...

Un bâtiment réversible et passif a vu le jour dans la capitale bretonne. Cette conception ingénieuse permet de transformer l'immeuble tertiaire en logements. "Plutôt que de répondre à la question d'un point de vue strictement climatique, nous nous sommes aussi intéressés aux usages du bâtiment. C'est ainsi que nous avons proposé, dès le concours, des plans de bureaux et de logements", raconte Brice Chapon, cofondateur de Parc architectes. Livré en décembre 2024, l'édifice de 6.600 m², s'élevant sur huit niveaux, est composé d'un local commercial de 255 m² en rez-de-chaussée et d'espaces de bureaux en étages. En outre, la faible épaisseur permet de transformer toute la surface des plateaux en logements sans générer de zone aveugle inexploitable au centre, "ce qui aurait été le cas dans des bureaux larges de 18 m"...

C’est un procès “historique” que TotalEnergies vient de perdre, estime le Financial Times. Le 23 octobre, le tribunal judiciaire de Paris a condamné le géant pétrogazier pour avoir “trompé les consommateurs quant à ses engagements climatiques”. Le recours déposé par 3 ONG visait la campagne de communication lancée en 2021. Cette année-là, la firme Total est devenue TotalEnergies, une compagnie “multi-énergies” – du pétrole aux renouvelables en passant par les biocarburants et n’hésitant pas à se présenter comme “un acteur majeur de la transition énergétique”. Publicité mensongère, accusaient les ONG car le groupe continue à soutenir la construction de nouvelles infrastructures pétrolières et gazières en flagrante contradiction avec les recommandations des climatologues...

Les professionnels de la restauration collective et commerciale peuvent désormais valoriser leurs efforts contre le gaspillage alimentaire en l’affichant avec un label national lancé par le ministère de la Transition écologique avec l’expertise de l’Afnor. Les critères du label antigaspi restauration sont compilés dans deux référentiels, les Afnor Spec 2304 et 2316. S’imposant comme des guides pratiques, ils définissent des indicateurs clairs et précis (grammes par couvert gaspillés, bonnes pratiques engagées, politique d’achat…) avec trois niveaux d’engagement, 1, 2 ou 3 étoiles. Le label est accordé pour trois ans et valable sur un seul établissement. Quant aux évaluations, elles sont effectuées par des organismes certificateurs agréés, garantissant la crédibilité et la transparence du label pour les consommateurs...

Télétravailler quand on est souffrant. Ce substitut à l'arrêt maladie est déjà une réalité. Dans la dernière enquête rendue publique par l’Observatoire du télétravail mi-octobre, 76 % des personnes interrogées déclaraient avoir déjà travaillé chez eux tout en étant malade. Cette pratique pourrait bientôt faire l'objet d'une prescription médicale. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté deux amendements qui visent à l'autoriser. Ils précisent qu'« en lieu et place d'un avis d'arrêt de travail, le médecin peut prescrire à l'assuré dont l'état le justifie une mesure de reprise ou de poursuite d'activité en télétravail ». Cette prescription s'effectue avec l'accord de l'assuré et sous réserve de l'éligibilité de son poste avec un tel mode d'organisation selon les modalités définies au sein de l'entreprise. Cette évolution s'ajoute au tour de vis sur les arrêts maladie...