Depuis le 15 mars, les restaurants et les bars sont fermés sur tout le territoire. Mais la filière n’a pas baissé les bras ! Que ce soit J’aime Mon Bistrot, AidonsNosRestaurants ou #sauvetonresto, plusieurs initiatives solidaires permettent à tous de contribuer librement au soutien d’un ou plusieurs bistrots/restaurants en finançant des bons d’achat. Le client verse via une plateforme à son établissement préféré la somme de son choix, ce qui donne lieu à l’émission du bon d’achat qu’il pourra activer à la réouverture. Ce montant est versé immédiatement à l’établissement pour lui permettre de faire face à ses difficultés financières immédiate en attendant la reprise et de prendre date avec ses clients...

La crise sanitaire donne un formidable coup d’accélérateur à la transformation numérique. Pour une raison simple, ce virus se propageant dans l’interaction humaine, le numérique devient la solution. Le télétravail est sans doute la face la plus visible du basculement. Du jour au lendemain, des millions de salariés ont cessé de venir au bureau pour travailler chez eux, sur leurs ordinateurs reliés au réseau de l’entreprise ou de l’administration. Une enquête menée fin mars par le cabinet Gartner auprès de 300 directeurs financiers, révèle que la moitié d’entre eux laisseront au moins 10% de leurs salariés en télétravail après la crise. L’épidémie va aussi faire bouger les frontières sur la protection des données personnelles...

Le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) demande de ne pas utiliser le terme «vigile» pour désigner un agent de sécurité privée. Contrôle d’accès, rondes de surveillance, respect des consignes, palpation, intervention de première urgence, guidage des forces de sécurité et des équipes de secours, traçabilité des interventions, spécialisations dans les domaines cynophile, aéroportuaire, technologique, du transport de fond, de la protection rapprochée…  les agents de sécurité privée remplissent des fonctions multiples. Alors que le terme de «vigile» a une image de peu de cas et de mauvaise réputation, les concitoyens reconnaissant depuis des années l’utilité des agents de sécurité, et plus en cette période de confinement

Avec la crise du coronavirus, certains produits comme les plastiques à usage unique sont passés du statut de pestiféré à celui de barrière contre la propagation du virus. Le plastique est partout, et personne ne lui reproche d’asphyxier les tortues ou de polluer les campagnes ; il contribue à sauver des vies. A observer ces revirements à 180°en un temps record, certains se prennent à rêver. Et si la transition énergétique se déployait, moins sur des critères politiques et idéologiques, faisant ainsi une place à toutes les énergies, thermiques comprises, et pas seulement aux alternatives. Un virement trop rapide risque fort de revenir demain à son point de départ. Un virage bien négocié mène, lui, sur la route qu’on a choisie...

Dans une décision du 14 avril, le tribunal de Nanterre (92), saisi en référé par le syndicat Sud, a exigé d’Amazon France qu’il limite son activité aux commandes de produits essentiels (alimentaires, d’hygiène, médicaux), le temps que les mesures sanitaires mises en œuvre dans ses entrepôts soient jugées suffisantes. Les juges demandent à Amazon d’évaluer les risques professionnels liés au Covid-19, et de «prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs». Pour la 1ère fois le juge délivre un cahier des charges des moyens pour limiter le risque de contamination et permettre une mise à jour efficace du document unique d’évaluation des risques en y associant les représentants du personnel...