Les chiffres donnent le tournis : 109 milliards d’euros d’investissements futurs dans les data centers et l’intelligence artificielle (IA) ont été annoncés au Sommet de l’IA, début février. Un saut gigantesque par rapport aux 7 milliards d’euros – un montant déjà impressionnant – dévoilés un an plus tôt, lors de l’édition 2024. Avec l’essor de l’IA, très gourmande en calcul informatique, une vague de data centers géants s’apprête à déferler sur la France. Une telle capacité s’approche de celle du réacteur nucléaire EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville, dans la Manche (1,6 GW). Risque pour la transition énergétique, adaptabilité du réseau électrique, enjeu de souveraineté technologique française ou européenne alors que l’écrasante majorité d’entre eux est portée par des entreprises étrangères, des Etats-Unis, du Canada… L’essor des centres de données pose de nombreux défis...

Bienveillance, plaisir, bien-être... Autant de mots pour décrire l’importance primordiale de se sentir bien au travail. Le temps serait venu pour les entreprises de prendre soin de leurs salariés et de leur permettre de s’épanouir dans leur vie professionnelle. Tout cela fleure bon la pensée magique et la critique est aisée. Mais il convient de ne pas se tromper de cible en vilipendant le message à la place du messager. Ce n’est pas l’appel à prendre soin de ses collaborateurs qui est problématique pour l’entreprise. Ce sont les fondements éthiques sur lesquels cet appel repose. Pour le sociologue du travail Xavier Philippe, l’appel au care relève d’une manipulation éthique souvent grossière. Car ce n’est pas une éthique du care qui est mise en pratique mais au contraire la perpétuation d’une éthique de la performance. E d’autres termes, il s’agit non pas d’aller vers l’autre mais de se l’approprier pour mieux l’utiliser...

Plébiscitée par une majorité de cadres, l’intelligence artificielle s’impose à grande vitesse dans les entreprises françaises. Une enquête de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) révèle que son usage explose, en particulier dans les grandes structures. Preuve que les grandes entreprises encouragent massivement le recours à l’IA, elles sont de plus en plus nombreuses à donner accès à une intelligence artificielle générative à leurs collaborateurs (21%), comme par exemple un abonnement à ChatGPT ou Microsoft Copilot. Près de 35% des cadres en poste disent utiliser l’IA dans un cadre professionnel au moins une fois par semaine, et 12% tous les jours. Les salariés de moins de 35 ans sont ceux qui utilisent le plus l’IA au travail régulièrement (35%)...

Le Cnaps a connu en 2024, année des JOP, "une activité disciplinaire particulièrement soutenue" marquant un tournant pour la régulation du secteur de la sécurité privée. C’est ce qu’il ressort de son rapport annuel présenté mercredi 4 juin 2025. L’établissement s’est attaché à constater les manquements "les plus graves", "en particulier dans le domaine de la sécurité évènementielle, révèlant le maintien de pratiques de sous-traitance en cascade, des tarifs anormalement bas et du travail dissimulé. Le CNAPS poursuit son évolution en 2025 avec plusieurs chantiers majeurs : réforme des formations (cartes formateurs, agréments), poursuite de l’expérimentation avec le service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS), poursuite de la modernisation du système d’information (DRACAR), et réflexion sur une carte professionnelle sécurisée pour lutter contre l’usurpation d’identité...

Le gouvernement a engagé le processus qui aboutira à l’arrêt du bonus écologique pour les particuliers acquéreurs d’une voiture électrique. Le relai sera pris par les certificats d’économies d’énergie (CEE) dès le 1er juillet 2025. La prime sera baptisée "coup de pouce". Les primes varieront en fonction des revenus. Un système instauré il y a quelques mois avec le bonus. Pour les ménages dont les revenus sont entre le décile D1 et les déciles D6 à D8, l’aide CEE sera de 4.200 euros, ou de 3.100 euros en fonction de la composition du ménage. L’ancien dispositif était moins généreux et l’autre point positif est le passage de fonds publics à des fonds privés, c’est de nature à rassurer les distributeurs automobiles...